Thursday, May 27, 2010
De Tata à Esztergom - par Maryse
Nous avons quitté Tata tôt ce matin, après une courte visite des ruines romaines reconstituées situées juste à côté de notre hôtel dans un très joli parc au bord du lac Cseke-Tò.
Peu après nous arrivions à Agostyan (Augustin) où nous avons acheté des fraises et des oranges exquises que nous avons dévorées en regardant passer le trafic des motoculteurs et autres tondeuses conduites par les villageois avec une dignité surprenante. Sans doute, nous trouvaient-ils tout aussi bizarres avec nos vélos, nos casques et nos accoutrements de cyclistes purs et durs.
Ensuite la grimpe a commencé. Entre Tata et Esztergom il y a une série d’imposantes collines de la chaîne des Gerecse que nous avons franchies, dans mon cas, à pas de tortue. La première montée faisait 5 bons kilomètres en lacets qui laissaient espérer que la fin était proche à chaque fois mais qui, hélas, au détour révélaient encore et toujours une route grimpante. La descente n’en fut que meilleure! Le spedomètre de Vince indiquait 65 kmH en descente. Deux autres montées, un peu moins pénibles, ont suivi avant que nous atteignions la vallée de l’autre côté et la plaine vallonnée de (petites) collines qui s’étend jusqu’au Danube que nous avons rejoint à Esztergom.
Grâce à un pneu crevé (Anne) galamment changé par Bill et la lenteur poussive avec laquelle je négociais les côtes, j’ai eu tout le loisir d’admirer le paysage y compris les talus pleins de fleurs sauvages qui bordaient la route ensoleillée: coquelicots, sauge, marguerites, sureaux. Tout est en fleurs en ce moment.
À Esztergom, nous sommes immédiatement allés visiter la basilique Szent Adalbert qui domine toute la ville et le Danube du haut d’un impressionnant contrefort rocheux auquel on accède par un escalier non moins impressionnant. La basilique qui date à l’origine de 997 est très belle même si elle a été détruite par les Turcs et reconstruite et que les vitraux ne sont plus que de simples vitres. Le point de vue sur le Danube à lui seul vaut le détour.
Encore ici comme partout en Hongrie, des fleurs. Certaines finissent à peine d’autres commencent bientôt : lavande, roses, potentilles, pervenches, pivoines, iris partout et même dans les maisons les plus humbles.
Pour couronner le tout, nous sommes descendus dans la ville et avons dégusté des gâteaux bien mérités dans un joli salon de thé. Rien de tel que de faire 60 km de côtes pour se déculpabiliser!
Demain, nous longeons le Danube jusqu’à Budapest et j’ai bien l’intention de continuer à faire le train dans la roue de Vince et de Claude sur le terrain bien plat qui borde la rivière.
Comme dit Wes : Budabust or Pest!
Hélène et moi suivons les péripéties de nos ''ex fellow bikers'' de façon quotidienne avec le sourire aux lèvres, de l'envie et beaucoup de nostalgie...Comme l'objectif final du fonds William-Brock pour la recherche sur les cancers du sang de l'université de Montréal est de 4 millions de dollars (mon épouse me dit toujours: exprime tes besoins clairement...), je me réjouis à l'idée que ce voyage de vélo n'est finalement que le premier de plusieurs autres(Serge, te voilà avisé)!
ReplyDeleteMaryse, dommage que vous n'étiez pas avec nous entre Orléans et Dijon, il y avait 3 escargots avec qui vous auriez pu parler! Bonne continuation, Jean Roy
Vous continuez à nous gâter de superbes images et récits d'aventures rêvées ! Si, comme l'a dit Jean Roy, ce n'est que le premier de tels voyages, je refais cet été mes muscles de cycliste pour me joindre à vous ! Vous avez, j'espère dîné dans une csàrda ? Vous avez, j'espère, goûté à la délicieuse strudel hongroise ? Et les palacsinta ?
ReplyDeleteOn vous embrasse.
Paul